Journées et matinées

Le dojo propose toute au long de l'année des matinées et des journées de pratique. L'occasion de découvrir ou d'approfondir notre Voie.

Consultez le calendrier pour connaitre les dates des prochains évènements. Vous pouvez vous inscrire à l'aide du formulaire de contact.

Kusen donnés dans le dojo

Lors d'une séance de zazen, le responsable peut donner un court enseignement oral, un kusen. C'est une occasion d'avoir un aperçu de l'enseignement traditionnel de notre école.

Les kusen donnés au Dojo Bouddhiste Zen de Lyon seront régulièrement postés sur le site, dans la partie Enseignements donnés dans le dojo. La fréquence de publication est d'environ une fois par mois, pour quelques pages.

Si vous souhaitez réagir aux enseignements, utilisez le formulaire de contact !

Calendrier

Journées de zazen

Cette année, trois journées de zazen sont prévues :

  • le dimanche 29 septembre, dirigée par Paul Pichaureau, responsable du Dojo.
  • le dimanche 30 mars 2024, dirigée par Georges Richard, moine zen de la Sangha Sans Demeure.
  • le dimanche 25 mai 2024, dirigée par Stéphane Chevillard, moine zen de la Sangha Sans Demeure.

Matinées de zazen

À peu près tous les derniers dimanches du mois, sauf quand il y a une journée de zazen. Premier zazen à 9h. La matinée se termine vers 12 h.

  • le dimanche 27 octobre 2023
  • le samedi 20 novembre 2023
  • le dimanche 26 janvier 2024
  • le dimanche 23 février 2024
  • le dimanche 27 avril 2024
  • le dimanche 29 juin 2024

Sesshins et journées de La Sangha Sans Demeure

Nous vous invitons à consulter régulièrement le calendrier de la sangha de Philippe Reiryū Coupey sur Zen Road.

Sesshins et journées dans la région lyonnaise

Pour vous tenir informés de l’actualité du zen en France, vous pouvez vous inscrire à la Newsletter de l’Association Zen Internationale.

« Dans notre monde perturbé, pratiquer zazen signifie revenir à la véritable dimension de l’être humain et retrouver l’équilibre fondamental de notre existence. »

Taisen Deshimaru (1914 – 1982)

Qu’est-ce que le Zen ?

Le Zen s’est développé au sein d’une des plus anciennes traditions de l’humanité, le bouddhisme. L’essence de son message a une signification universelle.

Il s’adresse directement au cœur de l’homme, il est l’expérience vivante et l’élan créateur, à l’origine de toute manifestation.

Présentant pour la première fois la méditation zen aux Japonais, en 1227, maître Dōgen disait : « Le zazen dont je parle n’est pas l’apprentissage de la méditation. Il n’est rien d’autre qu l’enseignement de paix et de bonheur, la pratique-réalisation de l’éveil parfait. Le Zen consiste essentiellement dans la pratique de zazen, la méditation assise sans objet. »

À la rencontre de maître Deshimaru

Ce documentaire de France 2 et de l’AZI retrace le parcours de maître Deshimaru en Europe. De nombreux disciples parlent de sa personnalité et surtout de son enseignement.

Zazen

« Zazen, la pratique la plus simple au monde »

À l’origine

Il y a 2600 ans, en Inde, le Bouddha Shakyamuni a réalisé l’éveil en posture de zazen. L’origine du Zen remonte à cette expérience du Bouddha. Transmis d’Inde en Chine au VIIième siècle par Bodhidharma, il s’y est développé sous le nom de Chan.

Au XIIIième siècle maître Dogen implante cette pratique au Japon sous le nom de Zen et y fonde le temple de Eihei-ji. De nombreux maîtres se sont succédé, notamment Keizan, Menzan, jusqu’à Kodo Sawaki, célèbre au Japon pour avoir donné un nouvel élan à la pratique de zazen, et qui eut pour disciple maître Deshimaru.

La posture

« Si quelqu’un demande ce qu’est le vrai Zen, il n’est pas nécessaire que vous ouvriez la bouche pour l’expliquer. Exposez tous les aspects de votre posture de zazen. Alors le vent du printemps soufflera et fera éclore la merveilleuse fleur du prunier. »

Daichi Sokei (1290 – 1366)

Assis sur un zafu (coussin épais), le dos droit, les jambes croisées, les genoux pressant le sol, la main gauche dans la main droite, la posture de zazen dégage une grande énergie : elle est à la fois tonique et paisible. L’esprit est calme et éveillé. La respiration est longue et profonde.

Pratiquée en silence, immobile face au mur, zazen permet de voir son corps et son esprit tel qu’il est « ici et maintenant »..

Kodo Sawaki en zazen
Maître Kodo Sawaki en posture de Zazen.

Pratiquer Zazen

Il est impossible de voir sa propre posture et il est facile de s’illusionner sur sa propre pratique.

Il est recommandé de ne pas pratiquer seul et de recevoir dans un dojo (lieu de la Voie) les conseils d’un pratiquant ancien.

Maître Taisen Deshimaru

Taisen Deshimaru en zazen
Maître Deshimaru en posture de Zazen

Grâce à sa venue en France en 1967, la pratique et l’enseignement du Zen sont devenus accessibles aux Occidentaux qui n’en avaient jusque là qu’une approche livresque et intellectuelle.

Durant les 15 années qu’il vécut en France, Maître Taisen Deshimaru créa une centaine de Dojos et groupes de zazen répartis sur quatre continents et fonda le premier temple d’Occident, La Gendronnière, ainsi que l’Association Zen Internationale.

Taisen Deshimaru est décédé en 1982, laissant à ses disciples l’essence de son enseignement. Ils transmettent à leur tour la pratique du Zen.

Maître Kodo Sawaki

« Faire zazen calmement dans le dojo, éteindre toute pensée négative, cette joie est au-delà du paradis.

Le monde court après les profits sociaux, les honneurs, les beaux vêtements et le confort ; mais la satisfaction de ces plaisirs passagers n’est pas la vraie paix. Vous courrez et demeurerez insatisfaits jusqu’à la mort !

S’asseoir dans le dojo et pratiquer zazen, se concentrer d’un seul esprit, qu’il s’immobilise parfois ou que d’autres fois il bouge : voir de nos yeux de profonde sagesse intérieure ; pouvoir observer et reconnaître d’un esprit parfaitement tranquille.

Si vous êtes ainsi, votre dimension spirituelle, la plus élevée en ce monde, ne pourra être comparée à aucune autre. »

Kodo Sawaki
Kodo Sawaki
Maître Sawaki (1880 – 1965)

Informations pratiques

Le dojo se situe 7, rue Alexandre Boutin à Villeurbanne. Les zazen ont lieu dans la salle Kailasa.

Il est proche des stations de Métro Charpennes (lignes de métro A et B) et de la ligne de bus C16.

Malheureusement, le dojo n’est pas accessible aux personnes se déplaçant en chaise roulante.

La pratique est ouverte, sans discrimination, à tous ceux
qui souhaitent sincèrement approfondir leur vie.

Horaires de Zazen

Lundi 7 h
Mercredi 7 h
Jeudi 12 h 30
Vendredi 7 h
Vendredi 19 h
Samedi 9 h

Accueil une demi-heure avant les horaires.
Prévoir une tenue souple et de couleur sombre.

Spécial débutants Les débutants peuvent se présenter spécialement le vendredi à 18 h 30, pour une initiation à la pratique. Vous pouvez également nous contacter pour convenir d’une autre horaire.

Activités

Outre la méditation assise (zazen) aux horaires indiqués ci-dessus, le dojo organise régulièrement des matinées de pratique, ainsi que des séances de couture du Kesa.

Pour en savoir plus, contactez-nous !

Participation aux frais

À la séance : 7 €
Au mois : 40€
Abonnement 5 zazen à 30 €

Tarif réduit pour les personnes qui le demandent.

Enseignants

Le dojo a été fondé par André et Claire Meissner,
disciples de Maître Deshimaru.

Il est dirigé par des disciples de Philippe Reiryū Coupey
et il est ouvert à tous les pratiquants.

Le Dojo Bouddhiste Zen de Lyon est une association loi 1901, affilié à l’Association Zen Internationale et déclarée en Préfecture du Rhône.

Enseignements donnés dans le dojo

Vous retrouverez les enseignements donnés dans le dojo
sur la page dédiée.

 

Couture du kesa au dojo
Couture du kesa au dojo

Liens

Contact

Zazen la pratique la plus simple au monde

Vivre avec tonus au quotidien, c’est être éveillé ! C’est pour cela que la pratique de zazen, c’est pour la vie, sans commencement ni fin. C’est pour la vie, car la pratique n’est pas cérébrale mais corporelle.

Évidemment, le comportement du corps influence totalement la pensée. C’est avec le corps qu’on vit et qu’on meurt. On pourrait dire que la posture de zazen, c’est la chose la plus simple au monde : on ne se sert pas de sa bouche, on ne se sert pas de ses yeux, on ne se sert pas de son nez, on ne se sert pas de ses mains, on ne se sert pas de ses jambes. On ne fait rien et on ne bouge même pas !

C’est la pratique la plus facile, et en même temps la plus difficile : dépasser les tensions douloureuses, dompter l’esprit, être simplement là. Et ce qui est difficile, c’est que pratiquer n’apporte rien. D’un côté c’est vrai, et d’un autre côté ce n’est pas vrai, car on ne peut imaginer le plus grand mérite qu’on obtient. Car cela n’a rien à voir avec l’imagination.

Si cette pratique paraît aussi difficile, c’est qu’elle est contraire à l’éducation qu’on a reçue et à l’information que nous recevons tout le temps : pour avancer, pour réussir, pour obtenir, pour gagner, il faut suivre ses pensées, développer sa personnalité.

Mais, c’est seulement avec l’abandon de son petit soi (le laisser passer), que l’on n’a plus besoin d’avancer, de gagner, on est déjà en haut de la montagne. C’est ça la pratique de notre école. On y est déjà, il faut seulement le réaliser, concrètement, inconsciemment, par le corps.

Philippe Reiryū Coupey